Le mandat consistait à transformer un bâtiment de recherche & développement réalisé au début des années 90. Il s’agissait en premier lieu de l’adapter aux normes de sécurité actuelles, de réaliser de nouvelles salles blanches et de transformer le dernier étage en bureaux paysagers.

Si d’un point de vue technique, cette transformation était pointue, sur le plan architectural, l’enjeu n’était pas intéressant. En effet, l’architecture du bâtiment original était de piètre qualité et il ne s’agissait pas à priori de la changer.

C’est dans la discussion avec le maître de l’ouvrage qui souhaitait afficher son savoir–faire que le projet s’est construit. Il s’est traduit par une solution intéressante consistant en une façade / écran de 600m2 composé de panneaux photovoltaïques de dernière génération.

Ce geste architectural est la synthèse de plusieurs enjeux. Il permet de redéfinir l’espace public, d’offrir une image forte à l’institution qu’il représente, d’assainir un bâtiment quelconque et de produire de l’énergie électrique renouvelable.